lundi, août 29, 2005

La Fiesta de la Historia en Ribadavia... ¡Qué guay!


Stand Posted by Picasa


Artisanat médieval Posted by Picasa


Et tout le monde participe! Posted by Picasa


Banque pour échanger les Euros en Maravedis, monnaie inventée pour l'évènement et obligatoire pour acheter quoique ce soit en ville. Posted by Picasa


Vue sur une des ruelles Posted by Picasa


Danse médievale Posted by Picasa


Défilé de cavaliers Posted by Picasa


Prisonnier Posted by Picasa


Echec et mat Posted by Picasa


Aigle Posted by Picasa


Les volontaires de Santiago sont au rendez-vous Posted by Picasa


Teresa, Anitia, Raquel et Manue aussi Posted by Picasa


Et la nuit la fête continue... Posted by Picasa

Tout est bien qui finit bien

Finalement, je suis restée une journée de plus au Portugal parce que les volontaires devaient participer à la grande Feira ge Garndola. Ils avaient un stand à tenir pour l'organisation. Une Feira de 5 jours... Ca fait longt, mais finalement ça promet de ne pas être si ennuyeux que ça. La feira est une sorte d'énorme marché aux puces où l'on peut trouver de tout, mais aussi des stands de diverses organisations, des bars, des manèges et deux scènes pour des concerts. Toute la région se retrouve pour ce grand évènement estival.


Stands Posted by Picasa


Employées de l'organisation dans le stand de CSCB Posted by Picasa

Par contre cette Feira s'annonce fatiguante, parce que les volontaires doivent être presque tout le temps présents, et ce qui veut dire aussi qu'ils doivent dormir à Grandola. Tout ça s'est fait un peu à l'arrache, mais cette organisation a l'air de fonctionner. Et cet évènement est une occasion de faire autre chose, d'assister à des concerts et de profiter des fêtes le soir.


Le soir à la Feira Posted by Picasa

Et puis finalement, j'ai assité à une réunion la veille pendant laquelle on a appris qu'une nouvelle allait travailler dans l'organisation et s'occuper du travail et des divers besoins des volontaires. De même, il y a eu quelques compliments de la part du patron envers le travail de Maria (qui a réalisé un catalogue de ventes d'objets artisanaux) et de Danae (qui a crée un logo pour un projet futur). Et ces réalisations valaient la peine d'être félicités. J'espère que cela est un signe de bon augure. J'espère sincérement que dorénavant qu'ils auront plus de travail et seront satisfaits de leur SVE. En tout cas, ces volontaires ont vraiment du potentiel et ils méritent qu'on valorise leur travail.

En rentrant de ce périple de ce 5 jours, j'ai eu la surprise de rentrer à Ribadavia sans retard. J'ai encore réussi à attraper toutes mes correspondances. D'ailleurs pour la dernière, j'ai du demander au chef de gare s'il pouvait dire au train de m'attendre. Ils ont été super gentils. Je n'ai même pas payé mon dernier trajet. Et j'ai peu faire escale quelques petites heures à Lisbonne où j'ai fait un tour autour de la gare.


Lisbonne Posted by Picasa

mercredi, août 24, 2005

Atmosphere un peu tendu pour les volontaires de Grandola

Lundi, je suis arrivee a Grandola, apres plus de 20h de train. Je n'y croyais plus. Pas la peine de vous dire que j'etais extenuee... J'ai du changer une fois a la frontiere espagnole, une deuxieme fois a Porto, une troisieme fois a Lisbonne et une quatrieme fois a Grandola ou j'ai du attendre 7h durant l'unique bus pour arriver enfin a Azinheira Dos Barros, village des volontaires. Heureusement Maria (volontaire autrichienne) est venue me chercher a la gare de Grandola et a attendu avec moi le bus.


Maria Posted by Picasa

A chaque correspondance, c'etait un nouveau stress pour savoir si j'allais pouvoir acheter mon billet pour la destination suivante (parce qu'il n'y a pas moyen d'acheter ou meme de reserver son billet dans sa totalite dans une seule gare). Evidemment comme j'ai voyage en partie la nuit, je me suis endormie dans le train allant a Lisbonne et j'ai loupe mon arret. J'ai donc failli louper ma correspondance. Meme si je ne comprends un seul mot de portugais quand des gens me parlent, j'etais bien contente d'avoir a faire a une langue latine tres facile a comprendre a l'ecrit. Sinon, je ne sais pas comment j'aurais fait.

Mais a cote de mes petites trouilles de rater mes trains, ce qui m'a vraiment marque, ce sont les innombrables incendies entre la Galice et Porto!!! Meme si je ne suis pas beaucoup les infos ici, je savais qu'il y avait beaucoup d'incendies au Portugal, mais le fait de le voir en vrai, ca change beaucoup de choses. Et ce ne sont meme pas des "petits" feux localises comme en Galice, mais des incendies enormes qui ravagent je-ne-sais-combien d'hectares et qui couvrent les villes et villages aux alentours d'une epaisse couche de fumee noire. A 17h, on aurait dit qu'il etait 23h. Meme dans le train, on sentait fortement la fumee. On pouvait voir autour de nous des arbres qui fumaient encore... C'est terrible d'assister a ca et de voir les habitants impuissants. Les feux etaient tous si pres des habitations...

Arrivee a Grandola, j'ai ete contente d'etre accueillie par Maria (20 ans) avec qui j'ai eu le temps de discuter longuement de ce qu'elle faisait ici. En rentrant au village, j'ai fait la connaissance de Claudio (un Italien de 25 ans), Dana (une Hollandaise de 22 ans) et Sotiria (une Grecque de 24 ans).


Danae jouant avec les enfants Posted by Picasa


Claudio Posted by Picasa


Sotiria attendant l'unique bus de la journ�e pour aller � Grandola Posted by Picasa

Tout etait plutot bien parti jusqu'a ce que je realise que les volontaires n'etaient pas tres heureux de leur situation. Arrives il y a moins de deux mois (sauf maria qui est la depuis septembre dernier), ils n'ont pas eu de veritables activites depuis leur arrivee. Ils se sentent leses, surtout depuis que le responsable de l'organisation a annonce qu'il ne souhaitait plus diriger l'organisation... Et comme personne ne souhaite le remplacer, l'association risque de mourir bientot, ce qui laisse les volontaires dans une sale situation. Et ce qui ne les aide pas c'est q'ils sont dans un village de 200 habitants et tres isole (seulement 2 bus par jour pour aller en ville : un pour l'aller et un pour le retour). J'ai quand meme pu les suivre hier toute la journee dans une des plus grandes piscines des alentours avec un groupe de jeunes enfants et d'ados. Mais aujourd'hui, ils n'ont rien a faire par exemple. Ou plutot personne n'organise leur boulot (vu que le boss a abandonne et que les personne ne sait quoi faire sans lui). On leur dit qu'ils doivent venir a Grandola pour travailler, mais finalement pourquoi faire? Aller sur Internet et boire des cafes... Ce n'est pas l'idee que l'on se fait d'un SVE. Surtout que ce sont tous des volontaires motives. Dommage...

J'espere qu'a l'avenir, ca va aller mieux pour eux et qu'ils trouveront une solution. C'est rare qu'un SVE se passe mal, mais ca arrive parfois.

Compte tenu de cette ambiance un peu explosive (tout le monde est un peu sur les nerfs), je pense que je vais rentrer demain. Je dois juste finir mes interviews, et je rentre a Ribadavia pour assister a la grande Fiesta de la Historia et profiter de mes derniers moments en Espagne avec Tina et Teresa, les deux volontaires devenues mes amies. Il faudra en attendant que j'affronte encore les chemins de fer portugais qui me font tourner en bourrique.

mardi, août 23, 2005

Week-end genial a Santiago

Je ne regrette pas que l'organisation portugaise ait retardee mon arrivee, parce que j'ai eu l'occasion de rencontrer les volontaires a Santiago, et ils ont tous ete adorables avec moi. C'est avec plaisir qu'ils ont participe a mon projet en repondant a mes questions devant la camera. C'est dommage que je n'ai pas pu passer plus de temps avec eux. Je n'ai pas pu les filmer sur leur lieu de travail (dans des centres accueillant des jeunes toute l'annee).


Vue de Santiago depuis la fenêtre de l'appartement des volontaires Posted by Picasa

Pendant la journee, je decouvrais la ville et aidais Teresa a faire ses derniers achats-cadeaux avant son retour en Autriche dans 2 semaines, et la nuit je faisais la fete avec Tobi (allemamd), Hendri (un de ses amis venu lui rendre visite), Marit (estonienne), Christine (allemande), Joanna (portugaise), et Maria (estonienne).



Marit et Joanna Posted by Picasa


Hendrik et Tobi Posted by Picasa


Teresa et Maria Posted by Picasa


Teresa, Joana et Maria Posted by Picasa

Tout le monde voulait en savoir plus a propos de mon projet Capital Avenir, parce qu'etant quasiment tous en fin de SVE, ils se preparent ou pensent eux aussi a deposer une demande de subvention pour presenter un projet Capital Avenir.

D'ailleurs, c'etait tres drole parce que Joanna avait entendu parler de mon projet pendant un seminaire il y a quelques mois, par Paola (une Italienne qui a fait un SVE et un Capital Avenir il y a quelques annees et qui travaille maintenant a Murcia). Et c'est cette meme Paola qui m'a accueilli a Murcia dans son organisation pour suivre ses volontaires le mois dernier. Joanna etait donc super contente de "tomber" sur moi, parce qu'elle veut preparer un Capital Avenir un peu similaire au mien, mais elle a aucune idee de la maniere dont on le redige et comment se prepare le budget. C'est donc avec plaisir que je lui ai montre mon dossier et que j'ai repondu a ses questions.

J'espere bien garder contact avec eux, meme si on n'aura passes seulement un week-end ensemble. Mais je risque surement de les revoir pendant la Fiesta de la Historia ce samedi.